Les lieux remarquables de Villiers sur Orge :

Le Centre Culturel Pablo Neruda

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L’actuel Centre Culturel Pablo Neruda était auparavant la propriété dite de la Mère-Dieu occupée par des religieuses. Il fut la seconde mairie de la commune avant de devenir le centre culturel et d’accueillir le conservatoire de musique et de danse, et la bibliothèque Jacques Prévert.

Le Foyer Macquigneau

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L’Hôtel de Ville

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A l’emplacement de la mairie existait une résidence appelée le Château Moderne ayant appartenue aux Decosnat (1732), Devaudy (1734-1757) Ecosse (1758-1800) et Letellier (1800-1808), au docteur Joseph Ignace Guillotin, à qui l’on doit la triste guillotine. La construction actuelle, qui est la mairie, date de 1905. Les deux ailes ont été ajoutées en 1923 par André Terrail.

La Maison rouge

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Grande demeure en brique (rouge) et pierre à toit de tuiles XIXe siècle de style Louis XIII. Au commencement du dernier XVIIIe siècle, Jean Joseph Nau était qualifié sieur de la Maison Rouge. Nous lisons dans « l’Opuscule » de M. Leroi, bibliothécaire de la ville de Versailles, ayant pour titre : Madame du Barry, 1768-1793 (Versailles, 1858) : « Madame du Barry (maîtresse de Louis XV) acheta fort peu de biens pendant sa grandeur. Elle fit l’acquisition d’une maison à Saint-Vrain, près Arpajon, et d’une petite ferme appelée la Maison rouge à Villiers-sur-Orge, près Longjumeau ». « On voit par le contrat de mariage de madame du Barry, que sa mère se nommait madame Rançon. Elle avait épousé en 1749 un nommé Rançon, commis aux aides, titre qu’on changea, dans le contrat en celui de comtesse intéressé dans les affaires du roi. On conçoit qu’avec un aussi mince emploi pour toute fortune, M. et Mme Rançon devaient mener une assez triste existence. Dans sa haute position, madame du Barry n’oublia pas sa mère. Elle allait souvent la voir, et elle la mit à même de vivre largement. Quoiqu’elle n’eût ni les manières ni le langage d’une femme de qualité, on ne pouvait cependant continuer de donner ce nom de Rançon à la mère d’une comtesse qui avait l’insigne honneur d’être la maîtresse du roi, et on l’appela Madame de Montrable. C’est pour madame de Montrable que madame du Barry acheta la maison rouge, et cette dame l’habita fort longtemps. »

Au commencement de l’Empire, la maison appartint au comte Malvalle, en 1808 à Monsieur La Veyssière, en juin 1813 à la famille Gay. Sophie Gay, fille de François Michault de la Valette, financier, a daté plusieurs de ses poésies de Villiers-sur-Orge ; Grimod de la Reynière était en commerce de lettres avec cette dame. Sophie affectionnant l’aristocrate, elle eut pour gendre le comte O’Donnell, né dans Maine-et-Loire en 1783, militaire de carrière, puis maître des requêtes au Conseil d’Etat, conseiller à la Cour des Comptes, maire de Villiers de 1820 à 1826.

Après la famille Gay la propriété appartint à Louis Alexandre Duwicquet, né en 1766, chevalier de Rodelinghen, mort à Villiers en 1836. Les héritiers vendirent la maison Rouge à Monsieur Alquier, ancien agent de change. Puis elle fut acquise par M. Albert Paillard qui fut maire de Villiers.

La Seigneurie

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Grande demeure basse et allongée du XVIIe siècle, portail du XIXe, elle était la résidence des seigneurs de Villiers sous l’ancien régime.

 


 
Villiers hier et aujourd'hui

Villiers-sur-Orge et son histoire

Villiers, d’après l’abbé Jean Lebeuf, viendrait du mot latin "villaré" qui signifie lieu habité. L’abbé Béranger, lui, avance que l’étymologie viendrait du mot grec voulant dire Amour des bois et des champs.
Le fait est que le nom remonte sans doute au IIIème siècle.
Villiers fut longtemps placé sous la tutelle de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. A partir de 1061, le Prieuré de Longpont s’édifie et acquiert une partie du territoire baptisé Villiers-Longpont.
L’autre partie sera progressivement annexée à la paroisse d’Epinay-sur-Orge, alors que les seigneurs indépendants dans leurs droits se rattachent à la paroisse de Longpont.
La révolution et la séparation de l’Etat et du clergé contribueront à la création de la commune de Villiers sur Orge en tant que telle par la réunification de ses deux parties en 1789.

Le commune de Villiers comprend plusieurs domaines illustres :

·   la Seigneurie, datant du XIV siècle et achetée en 1812 par l’écrivain en gastronomie Grimod de la Reynière, auteur de l’Almanach des gourmands ;

·   la Maison Rouge achetée en 1775 par la comtesse Jeanne du Barry, maîtresse du roi Louis XV, et où naquit Willy, l’époux de l’écrivain Colette ;

·   le Château de Villiers, situé à l’emplacement de l’actuelle résidence du Parc, qui a appartenu au peintre Jean-Baptiste Huet puis au général napoléonien Pierre Barrois ;

·   l’actuelle Mairie, ancienne résidence habitée par le docteur Joseph Ignace Guillotin, inventeur de la guillotine, puis par André Terrail, propriétaire du célèbre restaurant La Tour d’argent qui modifia le bâtiment en y ajoutant deux tours de chaque côté.

Villiers-sur-Orge est une des plus petites communes du département de l’Essonne avec 178 hectares. Avant 1960, l’activité économique était uniquement tournée vers l’agriculture. Mais ensuite la commune se transforme en zone résidentielle, où les maisons individuelles sont majoritaires.

Le Blason

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Le blason actuel de Villiers sur Orge est une version datant de 1986. Il reprend les caractéristiques de l’ancien blason en les plaçant différemment.
Le croissant, les étoiles, la rivière et le poisson pourraient faire allusion au château de
la Seigneurie, qui d’après le diocèse de Paris aurait appartenu à la marquise de Brinvilliers qui était réputée pour ses recettes de poisons. De plus, les armes des Gobelins de Brinvilliers étaient deux étoiles et un croissant.
Pour la commission Nationale d’Héraldique, il est difficile de donner une interprétation sérieuse à l’emploi des étoiles. Pour le Conservateur, l’étoile "est un des meubles les plus employés dans les blasons". Quant au croissant, il peut évoquer les croisades, mais aucune certitude.
Les couleurs du nouveau blason sont : coupé supérieur ondé d’azur et poisson de même ; rivière argent, croissant de même ; couronne frontale et étoiles d’or.